« Dans les différents pays                                                                                                      
où la Congrégation est répandue,
les Filles de la Croix manifesteront toujours
une préférence pour les plus pauvres.
Elles serviront le Christ
dans des tâches d’éducation générale et spéciale,
le soin des malades, des personnes âgées,
des enfants abandonnés, des personnes en difficulté physique,
psychologique, mentale ou sociale.
Elles collaboreront au travail paroissial

et à divers besoins d’Eglise. 
Elles resteront fidèles au don initial
qui n’exclut aucune oeuvre de miséricorde »

art.8 Constitutions

Suivant la règle, les Filles de la Croix se voueront à l’instruction des filles, principalement des filles pauvres, au soin des malades et autres œuvres de charité.

Confirmée par Pie IX, la Congrégation est le premier ordre religieux en Belgique à fonder des écoles pour instruire les filles. Très souvent, elles joignent  une section payante afin de pouvoir venir en aide aux plus démunis .

Mais en même temps, la fondation de La Congrégation des Filles de la Croix s’inscrit dans un vaste mouvement de création de congrégations religieuses apostoliques en Belgique. On peut citer, par exemple, les Sœurs de Notre-Dame, les Sœurs de Sainte Marie de Namur; les Ursulines de Thieldonck, les Sœurs de la Charité de Gand. Pour les Filles de la Croix, comme pour ces congrégations, il est frappant de constater que les débuts ont été très modestes  mais qu’elles ont connu une extension qui a dépassé de loin les prévisions et même les rêves des fondateurs. Signe qu’elles répondaient au dessein de Dieu et aux nécessités de l’époque.

Les premières années les fondations dans l’enseignement et les oeuvres sociales  se multiplient très rapidement tant en Wallonie qu’au Limbourg et très vite les appels viennent de l’étranger.                                                                                                                                         

Dans les années 1850,
vient l’appel de la Prusse.
Mère Marie-Thérèse accompagne
trente de ses Filles
pour essaimer en Allemagne,
à Aspel, Düsseldorf, Rath, Malmédy,
et ailleurs.

En 1858, lors du Jubilé de ses 25 ans,
la congrégation compte 250 religieuses réparties en 22 Maisons.

Dans les années 1860, des Filles de la Croix s’implantent en Angleterre, ouvrent écoles, hôpitaux, hospices, notamment à Cheam, aujourd’hui le nouveau siège de la Maison-Mère, et en Irlande.

Cette fois, Marie-Thérèse, octogénaire, ne peut accompagner les pionnières. Des religieuses liégeoises partent aussi dans les Indes jusqu’au Pakistan, démarrer une vaste oeuvre missionnaire. Les fruits y sont abondants aujourd’hui.

Au 20e siècle, fondations aux Pays-Bas, en Italie, au Brésil, sans oublier le Congo belge où la demande pédagogique et sociale est grande. Les œuvres sont multiples et diversifiées.

En l’an 2000, la congrégation répond à un appel pour le Cameroun, des sœurs
indiennes se portent volontaires.

Le premier groupe

 

Au fil des ans, elles ouvrent plusieurs écoles et participent à des
programmes de formation pour les femmes